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Tatouages de Délire
Ni cercle
ni perpétuel retour, mais une toute petite étincelle
pleine d’espace sidéral et d’années-lumière.
Je la regarde ainsi, par un trou de serrure qui s’approche
d’une chambre de distraction.
Je deviens
visible quand elle s’estompe, et puis le renversement évident.
Elle imagine un dispositif, non, un geste, un acte invisible qui
combine à la fois ni l’un ni l’autre. Humide et
glissante comme un rêve, jouant tour à tour à
chaque entrée ambiguë en vue des étrangers.
Visages qui
s’approchent au point de se traverser, balafrés, mais
intacts. Les corps sont nombreux, amers, déchirant la
conscience au rivage…
« Je
t’aime », pense-t-elle : « Je
te marquerai… » tandis que la faille de
l’instant signale une entrée plus profonde dans les
symboles Maya, faim animale, soirs qui se déroulent jusqu’à
l’endroit où signer ton nom, ton possible X…
J Karl
Bogartte (2012)
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